Pis toi, ta noradrénaline?

Ma troisième demande pour le Pristiq (un type antidépresseur non couvert) a encore été refusé par la RAMQ. Ce n’est pas compliqué, la RAMQ refuse toujours tout selon mes expériences. Ils attendent quelques semaines après ta demande et te réécrivent « ouin, mais non ».

C’est frustrant parce que le Pristiq serait de loin le choix le plus logique et inspirant dans les rares antidépresseurs que je n’ai pas encore essayé (parce qu’il touche la fameuse noradrénaline qui semble me faire effet). Là, je peux choisir deux antidéps qui ont peu de chances de marcher ou je peux retourner à Effexor dont j’étais vraiment tanné des effets secondaires.

Ça gosse parce que c’est du trouble difficile à expliquer pis je suis vraiment au bout du rouleau. Genre, vraiment. J’en étais à me demander cette semaine si on ne devrait pas accorder l’aide médical à mourir aux dépressifs. Parce que le suicide, ça peut donner l’impression d’être un coup de tête de quelqu’un qu’on a laissé seul au mauvais moment. Ça prend aussi du guts pour se pendre ou se trancher les veines, mine de rien.

Avec l’aide médical à mourir, j’ai l’impression que le message serait plus clair avec mon entourage. Genre de consensus de « j’ai essayé fort, mais là, on s’entend que ça ne fonctionne juste pas ».

Là, on va augmenter la dose de ce que je prends (et qui ne me fait rien), des fois que ce serait une question de dosage. Je suis aussi supposé avoir un nouveau psy bientôt. Il revient de vacances la semaine prochaine. Je suis curieux de ça alors c’est comme une petite ficelle qui me tient un peu.

Avoue que comme lecteur ou lectrice, on doit aussi perdre espoir pas mal.

Quelqu’un est aussi scrap que moi? On pourrait se partir un club.


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Commentaires

Une réponse à “Pis toi, ta noradrénaline?”

  1. Avatar de Dom
    Dom

    Après 8 mois à essayer des antidépresseurs qui ne me faisaient rien fuck all (à part me donner envie de vomir sur tout ce qui bouge et/ou me rendre amorphe, on s’entend), la psychiatre que ma doc m’a fait voir a décidé de me faire essayer le Viibryd. Je suis dessus depuis maintenant 4-5 semaine et ENFIN, je commence à avoir espoir de me retrouver.
    Et dieu sait que j’étais rendue dans le fin fin fin fin fond de mon trou.
    C’est un antidep assez récent, avec peu d’effets secondaires et une très bonne réponse (selon la psychiatre).
    Elle a justifié son utilisation en mentionnant que je ne répondais pas aux autres et que je n’en pouvais plus des effets secondaires pour que mes assurances le paye.
    Tu peux peut être voir avec ton doc…

    Y a peu de mot pour exprimer comment on se sent comme de la marde quand on vit ça, pis les mots de autres résonnent souvent peu en nous… Faut le vivre ou l’avoir vécu je pense pour comprendre.

    Bref. HUG.

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