J’avais l’impression que ça faisait 100 ans que je n’étais pas allé écrire dans un bar. Il était presque minuit et j’avais quelques notes que j’avais besoin de pousser un peu plus loin alors je suis allé au Yïsst, un bar à quelques pas de chez moi.
Je me suis assis au bar face à un plexiglass qui avec l’éclairage me renvoyait juste assez de reflet. Tout sauf ma gueule, en fait. Parfait pour mes complexes.
J’aurais aimé me commander un whisky cool à la Hank Moody, mais je suis encore off de l’alcool pour me donner une chance avec les antidéps alors j’ai opté pour le kombucha.
Le bar était peut-être rempli au cinquième. Deux filles discutaient à l’autre bout du bar. Deux-trois gangs étaient éparpillées dans le reste de la place. Une ou deux dates.
Ça faisait changement d’écrire chez moi ou dehors. Ce que j’aime avec le bar, c’est que je m’imagine toujours cette idée, cette possibilité d’être abordé par cette fille cute et intéressante.
Bon, ça n’arrive jamais, évidemment. Il n’y a pas que le plexiglass qui n’aime pas ma gueule. Ma gueule dans mes notes, en plus. Mais hey, juste ce petit espoir que ça puisse arriver, comme dans les films, ça m’apporte toujours une énergie qui fait du bien.
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